La location ou l'achat de séries et de films à l'unité débarque sur MyCanal au premier trimestre 2018.Le pay-per-view dans le sport va être testé bientôt.
Canal+ poursuit la refonte de ses offres commerciales pour attirer le plus de publics possible. La filiale de Vivendi a longtemps été réticente à mettre en avant sa location et vente à l'unité de films et de séries. Changement de cap : cette télé à la demande (TVOD) va débarquer sur le portail MyCanal, désormais l'interface privilégiée du groupe avec ses clients, au premier trimestre de 2018. Canal va même tester prochainement l'accès payant à des événements sportifs ponctuels comme des matchs de boxe ou de football.
Jusqu'à aujourd'hui, Canal+ avait considéré que l'achat à l'acte pouvait nuire à l'attractivité des offres d'abonnement, le coeur de ses revenus, explique un professionnel de la télé. Maintenant qu'il a changé son approche marketing à l'automne 2016, le groupe fait le raisonnement inverse. Montrer la profondeur du catalogue, notamment en films récents (en TVOD, on peut voir les films trois mois après la sortie en salle), incitera les clients à aller plus loin, parie-t-on. « Si j'achète un ou deux films à 5 euros, je serais tenté de prendre un abonnement mensuel à 19,90 euros, » dit Frank Cadoret, directeur de la distribution chez Canal.
Ne plus craindre la cannibalisation
Le paiement à l'acte, y compris avec téléchargement définitif, représente plusieurs dizaines de millions d'euros de revenus avec des marges assez faibles. Mais il est en croissance de 35 % cette année. « C'est toujours quelques millions mais surtout, la logique de nos offres est désormais laisser le choix aux consommateurs, explique Frank Cadoret. C'est comme pour le sans engagement : on m'a dit que ça cannibaliserait le reste mais un Free a 14 millions d'abonnés sans engagement, ça forme des consommateurs et on ne peut pas faire comme si cela n'existait pas ».
Pour la TVOD, Canal a refaçonné ses accords avec les ayants droit depuis un an et repensé le « parcours client » de ce service sur les box des opérateurs (à divers degrés). Le service est donc prêt pour rentrer sur la plate-forme MyCanal, estime le groupe. Canal compte en outre créer des événements sur l'interface, par exemple lorsqu'il a un nouveau « James Bond » à montrer.
https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/030846326464-canal-parie-sur-la-vente-a-lunite-de-fictions-et-devenements-sportifs-2128772.php
Canal+ poursuit la refonte de ses offres commerciales pour attirer le plus de publics possible. La filiale de Vivendi a longtemps été réticente à mettre en avant sa location et vente à l'unité de films et de séries. Changement de cap : cette télé à la demande (TVOD) va débarquer sur le portail MyCanal, désormais l'interface privilégiée du groupe avec ses clients, au premier trimestre de 2018. Canal va même tester prochainement l'accès payant à des événements sportifs ponctuels comme des matchs de boxe ou de football.
Jusqu'à aujourd'hui, Canal+ avait considéré que l'achat à l'acte pouvait nuire à l'attractivité des offres d'abonnement, le coeur de ses revenus, explique un professionnel de la télé. Maintenant qu'il a changé son approche marketing à l'automne 2016, le groupe fait le raisonnement inverse. Montrer la profondeur du catalogue, notamment en films récents (en TVOD, on peut voir les films trois mois après la sortie en salle), incitera les clients à aller plus loin, parie-t-on. « Si j'achète un ou deux films à 5 euros, je serais tenté de prendre un abonnement mensuel à 19,90 euros, » dit Frank Cadoret, directeur de la distribution chez Canal.
Ne plus craindre la cannibalisation
Le paiement à l'acte, y compris avec téléchargement définitif, représente plusieurs dizaines de millions d'euros de revenus avec des marges assez faibles. Mais il est en croissance de 35 % cette année. « C'est toujours quelques millions mais surtout, la logique de nos offres est désormais laisser le choix aux consommateurs, explique Frank Cadoret. C'est comme pour le sans engagement : on m'a dit que ça cannibaliserait le reste mais un Free a 14 millions d'abonnés sans engagement, ça forme des consommateurs et on ne peut pas faire comme si cela n'existait pas ».
Pour la TVOD, Canal a refaçonné ses accords avec les ayants droit depuis un an et repensé le « parcours client » de ce service sur les box des opérateurs (à divers degrés). Le service est donc prêt pour rentrer sur la plate-forme MyCanal, estime le groupe. Canal compte en outre créer des événements sur l'interface, par exemple lorsqu'il a un nouveau « James Bond » à montrer.
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