En attendant que la nouvelle autorité de régulation du paysage audiovisuel national soit installée, l'un des registres les plus importants à réguler est le piratage des films étrangers par les chaînes privées algériennes. Alors que quelques chaînes privées ont fini par stopper le piratage des films étrangers, voilà que quelques nouvelles chaînes algériennes privées perpétuent les infractions dans le domaine de la protection intellectuelle et artistique en piratant des films étrangers.
C'est le cas de la chaîne privée El Adjwa TV, qui appartient à un important cadre du RND, qui pirate presque tous les jours des films américains doublés en français. El Adjwa TV s'est déjà illustrée en piratant le dernier film de la série Die Hard avec Bruce Willis. Sauf que la télévision privée algérienne a diffusé sans autorisation un film qui était déjà en version pirate. On pouvait découvrir l'ombre du téléspectateur sur le petit écran. C'est une honte de pirater des films, c'est encore une double honte de diffuser un film piraté déjà. Récemment, El Adjwa TV a diffusé le film Zulu, le film policier sud-africain réalisé par Jérôme Sallen mettant en vedette Orlando Bloom et Forest Whitaker. Le film est sorti en salle en novembre 2013 et à l'heure actuelle, aucune télévision européenne ne l'a diffusé en clair par satellite. En le diffusant sur Nil Sat, la télévision El Adjwa TV a enfreint la loi de l'exploitation du film sur satellite.
Elle a également diffusé, il y a quelques jours, le film Le Choc des Titans un péplum britannico-américain réalisé par Louis Leterrier en 2010 et qui met en vedette Sam Worthington, Liam Neeson et Ralph Fiennes. Ce remake du film éponyme, datant de 1981, n'a visiblement pas été acheté par cette petite télévision qui paye son signal satellitaire avec l'argent de la publicité de journal papier. Pour beaucoup de télévisions privées algériennes qui investissent Nil Sat il est plus rentable de pirater des films en diffusant des DVD que de concevoir des programmes et payer des animateurs. El Adjwa TV profite du vide juridique qui persiste sur le réseau satellitaire arabophone. En effet, les chaînes arabes qui diffusent sur Arabsat et Nile Sat, peuvent diffuser des films en version française, car ce n'est pas une zone protégée et contrôlée par les organismes de régulation français. En revanche, ces chaînes ne doivent à aucun cas diffuser des films arabes ou américains avec la version originale sans avoir payé les droits au risque d'être suspendues et de se voir couper le signal sur le satellite Nil Sat. Devant l'absence d'une autorité de régulation qui mettra un terme à cette anarchie,
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