En attente d'autre action similaire dans d'autre pays, Palm Production, une société marocaine d’événementiel, accuse BeIN Sports de pratique anticoncurrentielle. Elle réclame au régulateur de rétablir justice, d’établir une liste d’importance majeure pour obtenir des signaux free to air (sans droits de diffusion) et de libéraliser leur transmission dans les espaces publics via grand écran (public viewing)
L’objet d’une plainte déposée en avril 2016 par Palm Production. Cette société d’événementiel de droit marocain et basée à Rabat attaque BeIN Sports pour abus de position dominante. Rien que ça! La chaîne qatarie détient l’exclusivité des droits de diffusion des grands événements sportifs sur toute la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (Mena).
L’affaire démarre vraiment lorsque la filiale du groupe Al Jazeera réclame à la plaignante 2 millions de dollars pour la diffusion au Maroc du championnat européen de football (UEFA). Palm Production comptait retransmettre, en direct et gratuitement, les matchs de l’UEFA via des écrans géants placés dans l’espace public. Sa formule commerciale consiste à payer les droits de transmission auprès de BeIN Sports et de démarcher des sponsors locaux pour rentabiliser le projet. Des bénéfices pour Palm Production, de la publicité pour les sponsors autour d’un événement fédérateur et le spectacle pour les fans de foot. Le projet de transmission du championnat UEFA de juin 2016 va finalement tomber à l’eau. «Après avoir pris contact avec le Qatar en décembre 2015, et après plusieurs relances, nous avons reçu une offre dissuasive au montant astronomique de 2 millions de dollars! Alors que l’UEFA propose ce même type de service au prix maximal de 8.000 dollars», soutient la plaignante auprès du Conseil de la concurrence.
Hormis pour la zone Mena dont ces droits ont été (également) cédés en exclusivité à BeIN Sports», indique la plainte sans savoir comment. Business is busines, n’est-ce pas? «Même en acceptant l’offre émise à quelques mois à peine de l’événement, comment réunir les 2 millions de dollars en si peu de temps? Le montant exigé rend le projet non rentable», estime Palm Production.
A part la publicité, les grands événements sportifs présentent une occasion en or pour drainer plus d’abonnés. Le modèle économique de BeIN Sports s’appuie sur un réseau de télévision à péage. Piloté depuis Doha, il est composé de trois chaînes thématique et d’un multiplex BeIN Sports Max. D’après nos informations, il n’y a a priori pas de vente au détail. Exemple: s’abonner un mois pour regarder uniquement un championnat. Soit vous prenez tout le pack pour un an au moins plus le récepteur, soit rien.
http://leconomiste.com/article/1001417-bein-sports-attaquee-pour-abus-de-position-dominante
L’objet d’une plainte déposée en avril 2016 par Palm Production. Cette société d’événementiel de droit marocain et basée à Rabat attaque BeIN Sports pour abus de position dominante. Rien que ça! La chaîne qatarie détient l’exclusivité des droits de diffusion des grands événements sportifs sur toute la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (Mena).
L’affaire démarre vraiment lorsque la filiale du groupe Al Jazeera réclame à la plaignante 2 millions de dollars pour la diffusion au Maroc du championnat européen de football (UEFA). Palm Production comptait retransmettre, en direct et gratuitement, les matchs de l’UEFA via des écrans géants placés dans l’espace public. Sa formule commerciale consiste à payer les droits de transmission auprès de BeIN Sports et de démarcher des sponsors locaux pour rentabiliser le projet. Des bénéfices pour Palm Production, de la publicité pour les sponsors autour d’un événement fédérateur et le spectacle pour les fans de foot. Le projet de transmission du championnat UEFA de juin 2016 va finalement tomber à l’eau. «Après avoir pris contact avec le Qatar en décembre 2015, et après plusieurs relances, nous avons reçu une offre dissuasive au montant astronomique de 2 millions de dollars! Alors que l’UEFA propose ce même type de service au prix maximal de 8.000 dollars», soutient la plaignante auprès du Conseil de la concurrence.
Hormis pour la zone Mena dont ces droits ont été (également) cédés en exclusivité à BeIN Sports», indique la plainte sans savoir comment. Business is busines, n’est-ce pas? «Même en acceptant l’offre émise à quelques mois à peine de l’événement, comment réunir les 2 millions de dollars en si peu de temps? Le montant exigé rend le projet non rentable», estime Palm Production.
A part la publicité, les grands événements sportifs présentent une occasion en or pour drainer plus d’abonnés. Le modèle économique de BeIN Sports s’appuie sur un réseau de télévision à péage. Piloté depuis Doha, il est composé de trois chaînes thématique et d’un multiplex BeIN Sports Max. D’après nos informations, il n’y a a priori pas de vente au détail. Exemple: s’abonner un mois pour regarder uniquement un championnat. Soit vous prenez tout le pack pour un an au moins plus le récepteur, soit rien.
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