L'Autorité palestinienne s'estime dénigrée par la chaîne d'information en continu qatarie.
Celle-ci affirme qu'il s'agit de représailles à la diffusion d'une interview d'un opposant à Mahmoud Abbas, le président palestinien.
L'Autorité palestinienne, seul représentant légal des Palestiniens, mais qui n'exerce son autorité que sur la Cisjordanie depuis la prise de pouvoir du Hamas à Gaza en juin 2007, a ordonné mercredi la fermeture temporaire du bureau de la chaîne satellitaire Al-Jazeera à Ramallah. Elle explique avoir pris cette décision à la suite de la diffusion, selon elle, d'"informations mensongères" par la chaîne qatarie. Elle ajoute qu'Al-Jazeera "a consacré une part importante de ses programmes à dénigrer l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) et l'Autorité palestinienne". "Malgré nos appels répétés à ce qu'elle soit neutre dans sa couverture des questions palestiniennes et équilibrée en ce qui concerne la situation palestinienne interne, la chaîne a continué à (les) dénigrer", précise le ministère de l'Information.
Plus précise, Al-Jazeera indique que la décision est liée à la diffusion mardi d'une déclaration du chef du département politique de l'OLP. Farouk Kaddoumi y accusait le président palestinien Mahmoud Abbas et le dirigeant Mohammed Dahlane d'avoir comploté avec Israël pour tuer Yasser Arafat. Basé à Tunis, Farouk Kaddoumi est hostile aux accords d'Oslo de 1993 de reconnaissance mutuelle entre Israël et l'OLP. Il n'est jamais rentré dans les Territoires palestiniens. Al-Jazeera se dit "étonnée" d'avoir été sanctionnée de la sorte en dépit "du traitement professionnel" de l'information, rapportée également par de nombreux médias arabes et internationaux.
Relations tendues avec les dirigeants arabes
Les relations entre l'Autorité palestinienne et Al-Jazeera sont en fait tendues depuis la défaite des forces du Fatah face au Hamas, il y a deux ans. Les correspondants de la chaîne avaient alors accusé l'Autorité de les persécuter. De leur côté, les dirigeants de l'Autorité palestinienne ont accusé Al-Jazeera de prendre parti pour le Hamas.
Plus globalement, cet incident symbolise les relations difficiles entre Al-Jazeera et les pays arabes. Depuis sa création par le Qatar, si elle est présentée comme le porte-voix de la rue arabe dans le monde face aux informations de l'Occident, symbolisée par CNN, elle est néanmoins très critique envers les dirigeants arabes. Ce qui ne manque pas d'entraîner des tensions entre les gouvernements concernés et les leaders de Doha.
Celle-ci affirme qu'il s'agit de représailles à la diffusion d'une interview d'un opposant à Mahmoud Abbas, le président palestinien.
L'Autorité palestinienne, seul représentant légal des Palestiniens, mais qui n'exerce son autorité que sur la Cisjordanie depuis la prise de pouvoir du Hamas à Gaza en juin 2007, a ordonné mercredi la fermeture temporaire du bureau de la chaîne satellitaire Al-Jazeera à Ramallah. Elle explique avoir pris cette décision à la suite de la diffusion, selon elle, d'"informations mensongères" par la chaîne qatarie. Elle ajoute qu'Al-Jazeera "a consacré une part importante de ses programmes à dénigrer l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) et l'Autorité palestinienne". "Malgré nos appels répétés à ce qu'elle soit neutre dans sa couverture des questions palestiniennes et équilibrée en ce qui concerne la situation palestinienne interne, la chaîne a continué à (les) dénigrer", précise le ministère de l'Information.
Plus précise, Al-Jazeera indique que la décision est liée à la diffusion mardi d'une déclaration du chef du département politique de l'OLP. Farouk Kaddoumi y accusait le président palestinien Mahmoud Abbas et le dirigeant Mohammed Dahlane d'avoir comploté avec Israël pour tuer Yasser Arafat. Basé à Tunis, Farouk Kaddoumi est hostile aux accords d'Oslo de 1993 de reconnaissance mutuelle entre Israël et l'OLP. Il n'est jamais rentré dans les Territoires palestiniens. Al-Jazeera se dit "étonnée" d'avoir été sanctionnée de la sorte en dépit "du traitement professionnel" de l'information, rapportée également par de nombreux médias arabes et internationaux.
Relations tendues avec les dirigeants arabes
Les relations entre l'Autorité palestinienne et Al-Jazeera sont en fait tendues depuis la défaite des forces du Fatah face au Hamas, il y a deux ans. Les correspondants de la chaîne avaient alors accusé l'Autorité de les persécuter. De leur côté, les dirigeants de l'Autorité palestinienne ont accusé Al-Jazeera de prendre parti pour le Hamas.
Plus globalement, cet incident symbolise les relations difficiles entre Al-Jazeera et les pays arabes. Depuis sa création par le Qatar, si elle est présentée comme le porte-voix de la rue arabe dans le monde face aux informations de l'Occident, symbolisée par CNN, elle est néanmoins très critique envers les dirigeants arabes. Ce qui ne manque pas d'entraîner des tensions entre les gouvernements concernés et les leaders de Doha.
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