Sitôt officialisée la décision de TF1 de demander la gratuité de la diffusion pour LCI, Alain Weill, patron de BFM, adressait une lettre de protestation au CSA
Il faut croire qu'Alain Weill avait été mis au courant depuis fort longtemps de la décision prise par le groupe TF1 de demander la gratuité de la diffusion pour la chaîne d'information connue. L'affaire était à peine entérinée qu'Alain Weill déposait sur le bureau de Michel Boyon, président du CSA, une lettre où il faisait état de sa farouche hostilité au projet.
« Ce passage d'une diffusion gratuite ne pourrait résulter que d'une très forte volonté des pouvoirs publics puisque ce changement, en l'état actuel de la législation et de la règlementation, est juridiquement impossible ». Considérant que cette autorisation constituerait une « modification substantielle des données au vu de laquelle l'autorisation TNT de la chaîne avait été délivrée », Alain Weill considère que celle-ci doit être retirée !
Développant une argumentation contraire au président de TF1 et LCI qui affirme qu'il y a la place en France pour trois chaînes d'information gratuite, le patron de BFM considère que l'« audience des chaînes d'info est limitée ». BFM et I-télé ont atteint l'équilibre, mais parviendront-elles à préserver cette rentabilité si le marché s'ouvre à d'autres acteurs. Le paysage français n'a d'ailleurs cessé de s'élargir sur ce secteur puisqu'il faut compter avec Euronews, LCP, France 24 qui sont diffusées gratuitement sur la TNT mais aussi le câble et le satellite.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
bienvenue dans le formulaire de comentaire , laissez votre comentaire et nous allons les revisée
comentaire publicitaire autoris" si vous respectez les droit d'hauteur