Le géant américain de la vidéo à la demande par abonnement arrive en France le 15 septembre. Pour 12 euros par mois, il sera possible à chacun de visionner une immense quantité de films, séries, documentaires ou dessins animés.
« L’arrivée en France de Netflix fait peur à cause de son implantation spectaculaire aux États-Unis, où beaucoup de monde s’est abonné en peu de temps. Mais le contexte américain est différent du nôtre : les chaînes publiques ont trop de publicité, les chaînes privées sont très chères, les grilles de programmes en France ne sont pas construites de la même manière et elles misent sur d’autres atouts que ceux de Netflix.
Par exemple, France Télévisions privilégie le sport avec la retransmission de grands événements comme Roland-Garros, ou les magazines d’information. Des propositions que Netflix n’intègre pas de sorte que, pour l’heure, il ne peut s’agir que d’une offre complémentaire.
En outre, alors que le service public télévisuel – France Télévisions ou Arte – possède un cœur de cible très large, le public de Netflix est très ciblé. Ce service s’adresse plutôt à des jeunes adultes, entre 18 et 35 ans majoritairement, avec du pouvoir d’achat, et avides de séries dans l’air du temps.
Un mouvement a été entamé dans ce sens en France, dès le début des années 2010, avec le « Replay », les offres de vidéo à la demande (Arte + 7, Arte VOD, Pluzz VAD, etc.), et la possibilité de regarder les chaînes en direct via les applications.
Le terrain est donc moins propice pour Netflix qu’il y a quelques années aux États-Unis. Son arrivée, promise au succès, contribuera toutefois à l’évolution du paysage audiovisuel français et à celle d’un marché déjà quadrillé. Les chaînes publiques devront affiner leur programmation une fois passé l’effet de curiosité du début. »
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