La pression s’accentue de plus en plus sur la chaîne KBC dont les déboires s’accumulent au fil des jours. Mehdi Benaissa, son directeur, ne finit pas de broyer du noir. Hier, il a été de nouveau convoqué par la Gendarmerie nationale pour présenter toutes les autorisations de tournage et d’enregistrement des deux émissions politico-satiriques à succès de la chaîne: “Ki Hna, Ki Nass” et “Ness Stah”. Selon le site du journal El Khabar, citant des sources dignes de foi, une directrice centrale au ministère de la Culture, dont l’identité n’a pas été révélée, a été également convoquée pour être entendue dans cette histoire d’autorisations. Cette nouvelle convocation intervient deux jours après la présentation de Mehdi Benaissa devant le procureur de la République, puis entendu par le juge d’instruction dans l’affaire de bris de scellés des studios de Baba Ali où la chaîne tournait l’émission “Ki Hna Ki Nass”. Si dans cette affaire, prise au premier degré, il s’agit d’une question de “violation d’une décision de justice” par les propriétaires des studios qui, visiblement, ont réussi, par un “tour de passe-passe”, à arnaquer les responsables de KBC, il n’en demeure pas moins que la coïncidence avec les développements que connaît l’affaire El Khabar, du nom de l’action en justice qui a abouti au gel de la transaction avec Ness-Prod, filiale de Cevital, est loin d’être fortuite : tout porte à croire que les deux émissions en question commencent à faire désordre chez les “gardiens du temple”. D’autant qu’on a vu des cas similaires qui ont conduit à une réaction musclée des autorités, par un passé assez récent, comme cette émission d’Al Djazairia suspendue après de terribles pressions sur le responsable de la chaîne. Même KBC avait déjà reçu, en juin 2015, un avertissement verbal de la part de Miloud Chorfi, alors à la tête de l’Arav, à propos des deux émissions “Allo oui” et “Jornane El Gosto”. “De tels agissements procèdent d’une violation de la déontologie de la profession et tombent sous le coup des lois sur l’information et de l’audiovisuel”, avait estimé Miloud Chorfi. “Les pouvoirs publics n’hésiteront pas à prendre les mesures légales qui s’imposent au cas où ces médias ne mettraient pas fin à ces dépassements”, avait-il mis en garde. Mais Miloud Chorfi n’avait pas les moyens de sa politique : les membres de l’Arav n’étaient pas encore installés.
http://www.liberte-algerie.com/actualite/la-pression-saccentue-sur-kbc-250033
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