La couverture médiatique des événements d'Al Hoceïma a été un sacré coup de tête pour les autorités marocaines. Après l'affaire de France 24, qui a confondu les images du Venezuela avec les émeutes d'Al Hoceïma, voilà que la Haute autorité de la communication audiovisuelle sévit afin de punir les télévisions qui ont mal traité les émeutes du Rif. Dans sa dernière décision, le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle marocaine (Csca) vient d'adresser des avertissements à plusieurs chaînes de télévision et une radio privée marocaines. Le Csca marocain a affirmé que, dans le cadre des missions de suivi régulier des programmes des services audiovisuels, la Haca a décrypté un ensemble d'observations concernant les journaux d'information diffusés par les services télévisuels de la chaîne publique Al Oula et la chaîne Tamazight édités par la Snrt, les 27 et 28 mai 2017. Le gendarme de l'audiovisuel marocain a indiqué que les JT en question ont couvert le communiqué du procureur général de la Cour d'appel d'Al Hoceïma concernant l'arrestation d'un certain nombre de personnes, en associant cela à des images et des scènes reflétant des actes de violence et de vandalisme dans un contexte qui laisse penser qu'il s'agit du motif de l'arrestation mentionnée dans le communiqué. L'instance a également relevé que certaines de ces images concernaient les actes de violence ayant eu lieu à l'occasion de l'organisation d'un événement sportif pendant l'une des journées du championnat national de football professionnel au cours du mois de mars 2017.
Ces mêmes remarques ont été faites à propos des journaux d'information diffusés par le service télévisuel édité par la Société Médi 1 TV, les 27 et 28 mai dernier, précise un communiqué de la Haca. Dans ce sens, l'autorité a décidé de déclarer que les sociétés en question ont enfreint les dispositions légales et réglementaires en vigueur. Elle a ainsi décidé de leur infliger des avertissements tout en ordonnant la publication de cette décision au Bulletin officiel. La Haute autorité a également décidé d'adresser un avertissement à la «Société audiovisuelle internationale» éditant le service radiophonique MED Radio. Selon la décision de la Haca, l'invité permanent de l'émission Maa Al Mouhalil «a tenu des propos à connotation péjorative et dégradante pour la dignité humaine, même si ceux-ci n'ont pas concerné une personne nommément citée, mais qui, vu leur contexte, permettent de les relier clairement et directement à l'un des manifestants dans les événements qui se sont produits dans certaines régions du Maroc
http://www.lexpressiondz.com/culture/lecran_libre/271991-la-haca-marocaine-sanctionne-les-medias-qui-ont-mal-traite-les-evenements-du-rif.html
Ces mêmes remarques ont été faites à propos des journaux d'information diffusés par le service télévisuel édité par la Société Médi 1 TV, les 27 et 28 mai dernier, précise un communiqué de la Haca. Dans ce sens, l'autorité a décidé de déclarer que les sociétés en question ont enfreint les dispositions légales et réglementaires en vigueur. Elle a ainsi décidé de leur infliger des avertissements tout en ordonnant la publication de cette décision au Bulletin officiel. La Haute autorité a également décidé d'adresser un avertissement à la «Société audiovisuelle internationale» éditant le service radiophonique MED Radio. Selon la décision de la Haca, l'invité permanent de l'émission Maa Al Mouhalil «a tenu des propos à connotation péjorative et dégradante pour la dignité humaine, même si ceux-ci n'ont pas concerné une personne nommément citée, mais qui, vu leur contexte, permettent de les relier clairement et directement à l'un des manifestants dans les événements qui se sont produits dans certaines régions du Maroc
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