Malgré ses 4 millions d'abonnés revendiqués et une réduction de ses pertes financières, le bouquet de chaînes sportives qatari reste très déficitaire.
A BeIn Sports, les fins d’année sont souvent prodigues. Dans les dernières semaines de 2016, l’Etat du Qatar, actionnaire du bouquet de chaînes sportives, avait injecté 600 millions d’euros dans l’entreprise pour combler ses pertes. Rebelote le 31 décembre 2018 : d’après nos informations, l’émirat a apporté 156 millions d’euros frais dans les comptes à l’occasion d’une nouvelle augmentation de capital. Celle-ci a été entièrement souscrite par BeIn Europe Ltd, la société londonienne qui contrôle à 100 % la filiale française du groupe de médias qatari. Contactés par Libération, les dirigeants de BeIn Sports n’ont pas répondu.
Ces grands mouvements financiers sont devenus une habitude pour l’entreprise. Deux recapitalisations avaient déjà eu lieu en mars 2013 et en septembre 2015 pour un montant cumulé de 800 millions d’euros. Au total, depuis sa création en 2012, l’activité française de télévision sportive payante aura coûté plus de 1,6 milliard d’euros au Qatar… Une somme gigantesque – un puits sans fond, exerçant une compétition antiéconomique, disent les rivaux – qui a permis au bouquet de chaînes sportives de s’installer dans l'environnement audiovisuel français. Pendant la Coupe du monde de football de l’été 2018, il a dépassé les 4 millions d’abonnés, dernier chiffre officiel confirmé par la direction.
https://www.liberation.fr/france/2019/03/05/le-qatar-a-encore-injecte-156-millions-d-euros-dans-bein-sports_1713125?fbclid=IwAR0Gh0ffyjeQwVQHxiVxtJv78dT8m790_frOgTMoI8VnHltNhMmF-2xHJSk
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