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vendredi 4 février 2011

Al Jazeera écrase Al Masriya

Le match Al Masriya-Al Jazeera n’aura pas eu lieu. La télévision publique égyptienne est KO depuis le premier jour. Al Masriya refuse le combat pour se lancer dans une fuite en arrière, propre aux chaînes de télévisions des régimes autoritaires arabes. Information contre propagande.



Presque les mêmes images : des heurts entre pro et anti-Moubarak sur la place Tahrir, le lieu de rassemblement depuis une semaine des manifestants demandant le départ du président égyptien. Les assaillants sont aussi à cheval et à dos de chameaux.

L’armée reste neutre et laisse faire. La lecture des évènements est radicalement différente entre Al Masriya et Al Jazeera. La télévision d’Etat affirme que les contre-manifestants revendiquent le rétablissement de la paix et le maintien du président Moubarak au pouvoir et font savoir leurs desideratas pacifiquement.

A l’image, on distingue des hommes à chameau traversant la foule et donnant des coups de bâton. Pour la chaîne qatarie, les contre-manifestants portent un autre nom : les assaillants. Le choix des mots crée une première facture.

Guerre des images donc, mais pas seulement. Al Masriya opte pour u écran divisé en quatre. Sur trois fenêtres (Place des Ingénieurs, Corniche et Assiout), images en couleur des manifestations pro-Moubarak. La 4e fenêtre, à gauche, place Tahrir en noir et blanc, floue.

Voix off du présentateur : « S’il vous plaît, ne regardez pas les chaînes étrangères. Elles vous mentent, elles vous cachent la vérité et sont soumises à des intérêts extérieurs, contraire à ceux de l’Egypte. S’il vous plaît, regardez les chaînes égyptiennes, regardez-nous ! » Et de donner la parole à des journalistes qui réaffirment solennellement leur soutien à Hosni Moubarak.

Al Jazeera, images d’emeutes, on voit deux groupes importants se battant à coups de pierres et de bâton. On ne comprend pas ce qui se passe. Poursuite, contre poursuite. Des hommes sont à terres. Al Jazeera montre un manifestant brandissant des cartes professionnelles et un badge. Voix off du commentateur : « voilà là preuve que des policiers en civil ont participé à l’assaut. Plusieurs policiers ont été arrêtés par les manifestants et remis à l’armée, leurs cartes professionnelles ont été saisies ».

Zoom arrière, on ne distingue pas les assaillants des assiégés. « On entend des tirs d’armes à feu , que fait l’armée pour intervenir ?», s’alarme le journaliste. Zoom avant violent, des gens en train de se battre à mains nues. Le journaliste ose une métaphore sportive sur les deux groupes de manifestants. Un flash : Al Baradeï accuse Moubarak de cette violence et exige son départ. L’Union européenne demande à Moubarak de passer le pouvoir rapidement.

Retour sur Al Masriya. Des intervenants pro-Moubarak se relaient au téléphone. Mohamed Sobhi, présenté comme grand artiste, « il n’y a de tirs place Tahrir, Al Jazeera ment. Laissez Moubarak travailler, j’appelle les manifestants à raison garder ! ».

Nouveau Flash sur Al Jazeera : le gouvernement égyptien refuse, contrairement aux conseils de l’Union européenne et des Etats-Unis, d’aller à « la transition maintenant ». Un militaire sur la terrasse d’un immeuble assiste à une bataille rangée entre les manifestants. Le journaliste d’Al Jazeera continue de parler comme un commentateur sportif.

source : El Watan

ÉGYPTE - Le bureau du Caire d'Al Jazeera attaqué

La chaîne de télévision satellitaire qatarie Al Jazeera a annoncé vendredi que son bureau au Caire avait été attaqué par des inconnus qui ont détruit ses équipements. "Des inconnus se sont introduits dans le bureau d'Al Jazeera au Caire et ont détruit ses équipements", a indiqué la chaîne, sans plus de précisions. Dimanche, le ministre égyptien sortant de l'Information, Anas el-Fekki, avait ordonné l'interdiction d'Al Jazeera, qui a largement couvert la révolte contre le président Hosni Moubarak. La chaîne avait estimé que cette décision visait à "faire taire le peuple égyptien".


La chaîne qatarie, qui a toujours eu des relations tendues avec le gouvernement égyptien, couvre en continu les manifestations antigouvernementales qui ont début le 25 janvier en Égypte. Au lendemain de l'interdiction, six de ses journalistes ont été brièvement arrêtés au Caire. Les agressions contre les médias étrangers se sont multipliées ces derniers jours dans la capitale égyptienne.

source le point.fr


Nouvelle chaîne scientifique pour la SRCC'est au cours des 12 prochains mois que Radio-Canada catapultera en ondes sa nouvelle chaîne spécialisée fran

C'est au cours des 12 prochains mois que Radio-Canada catapultera en ondes sa nouvelle chaîne spécialisée francophone SENS, acronyme pour santé, environnement, nature et science. Hubert Lacroix, le PDG de CBC/Radio-Canada, l'a assuré hier après-midi en dévoilant son plan stratégique quinquennal.

«SENS aura une programmation de qualité, à l'image des grandes marques de Radio-Canada», indique Hubert Lacroix en entrevue téléphonique à La Presse. Après RDI et ARTV, il s'agira de la troisième antenne spécialisée de la télévision publique. SENS sera, en quelque sorte, un Discovery québécois.

«SENS, c'est toutefois un nom de travail que l'on utilise à l'interne depuis un an», précise le vice-président des services français de Radio-Canada, Sylvain Lafrance.

SENS hébergera bien sûr des reprises de titres comme Découverte, Les docteurs et La semaine verte, mais aussi des documentaires originaux ou achetés à l'étranger. «Ce sera un prolongement de nos forces en télévision généraliste», note Sylvain Lafrance.

Hubert Lacroix a aussi insisté sur l'apport important des séries dramatiques à notre culture. Et que regarde Hubert Lacroix, le grand patron de Radio-Canada? «Une heure sur terre, c'est mon émission préférée. C'est mon coup de coeur. Sinon, j'aime bien ce qu'on a fait avec Les enfants de la télé. Tous les dimanches, je regarde Tout le monde en parle avec ma chum. Ça provoque plusieurs discussions. Je suis aussi Tout sur moi et La galère. J'aime voir des histoires de chez nous. Dans C.A., j'ai ri et j'ai trouvé que Louis Morissette avait écrit une très bonne finale», détaille Hubert Lacroix.

Sylvain Lafrance ajoute: «Il faut que Radio-Canada demeure dans la série lourde comme Musée Eden. Notre plan quinquennal prévoit un renforcement dans les dramatiques.»

La nouvelle chaîne spécialisée de Radio-Canada, SENS -... (Photo: Radio-Canada) - image 2.0

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La nouvelle chaîne spécialisée de Radio-Canada, SENS - acronyme pour santé, environnement, nature et science - hébergera des reprises de titres comme Les docteurs (notre photo), Découverte et La semaine verte, mais aussi des documentaires originaux ou achetés à l'étranger.

Photo: Radio-Canada

Autre nouveauté: la SRC offrira bientôt un service de sites web «hyperlocaux» conçus spécifiquement pour les habitants des couronnes nord et sud de la grande région de Montréal. Les fameux 450. «Il y a des gens qui vivent leurs vies économique, sociale et culturelle sur la Rive-Nord et la Rive-Sud», constate Sylvain Lafrance.

Le projet de chaîne 100 % sports flotte encore dans les corridors de la tour du boulevard René-Lévesque. «On attend de voir les opportunités», résume Sylvain Lafrance.

Hubert Lacroix a également annoncé l'ouverture de nouvelles stations de radio anglophones en région. Où exactement? Les lieux n'ont pas encore été choisis, semble-t-il. La programmation pour enfants migrera de plus en plus sur le web.

Âgé de 55 ans, Hubert Lacroix courra son neuvième marathon à Boston, le 18 avril. Quel chrono vise-t-il? «N'importe quoi en dessous de 3 h 30 et 24 secondes, mon dernier temps», dit-il.

Ce marathon coïncidera avec la naissance de sa deuxième fille depuis qu'il partage sa vie avec l'avocate France Margaret Bélanger. L'aînée, Margaux, fêtera ses 3 ans à la fin du mois.


source : cyberpresse.ca

Fin de la diffusion de MaChaîneEtudiante sur CanalSat

Le groupe CanalSat a décidé de mettre fin à la diffusion de MaChaîneEtudiante sur son réseau, rapporte Le Nouvel Observateur sur son site Internet.

jeudi 3 février 2011

Berbére TV sur Atlantic Bird 3

La télévision berbère a été lancé sur AB3 sur la fréquence 12540 ( fréquence de GCPE) et la nouvelle c'est qu'il y a deux nouvelles chaines qui complémente la chaine : c'est la chaine jeunesse et music

Egypte : la chaîne Al Jazeera interdite de satellite

Al-Jazeera, déclarée "Persona non grata" en Egypte, a annoncé dimanche dernier que sa diffusion sur les satellites Nilesat 101, Nilesat 102 et Nilesat 201 (7.0°Ouest) avait été interrompue. Le signal de la chaîne serait également perturbé sur d'autres satellites.


Al Jazeera, qui émet également sur d'autres satellites dont Arabsat/Badr, a, dans la foulée, annoncé à l'écran que la transmission de ses émissions avait été interrompue sur Nilesat et donné une nouvelle fréquence à ses téléspectateurs pour la capter.

C'est le ministre égyptien sortant de l'Information Anas el-Fekki qui a ordonné l'interdiction d'Al Jazeera pour avoir largement couvert les manifestations anti-gouvernementales. La coupure du signal a été d'autant plus facile à obtenir que... l'opérateur Nilesat est une société égyptienne, Nilesat SA, contrôlée par l'Etat égyptien qui en détient directement 20 % des parts. La société est cotée en bourse et son plus gros actionnaire n'est autre que la Radio-Télévision égyptienne qui contrôle 40 % de son capital. Par ailleurs, l'armée, par le biais d'un fonds d'investissement dans les technologies de défense, en détient 10 %. Le reste des actions de la société est entre les mains de banques et d'investisseurs privés égyptiens. L'arrêt de la diffusion via Nilesat n'étonne donc personne. °

Cette astuce de Moubarak pour calmer la situation n'a pas donné ces fruits car la chaine continu sa couverture à partir de atlantic bird (eutelsat ) a la fréquence 11393 V 27500 3/4 .

° source actualité satellite et numérique

vendredi 28 janvier 2011

Les médias tunisiens apprécient leur nouvelle liberté

Sous l'ancien régime, les journalistes tunisiens qui s'aventuraient en terrain interdit risquaient censure et arrestation, et les moins audacieux choisissaient de se conformer à des règles strictes. Désormais, avec le départ de l'ancien Président Zine El Abidine Ben Ali, certains ont des difficultés à gérer cette liberté, tandis que d'autres ont du mal à renoncer aux contrôles.

"Depuis la fuite de l'ancien Président, j'ai remarqué un virage à 180 degrés dans le discours des médias. Chacun a suivi son propre agenda. Il n'y a eu personne pour contrôler ce qui était propagé et aucune direction bien définie", a expliqué Rajaa Al-Shayeb.

Mais certains journalistes sont sceptiques, faisant part de leur malaise face à l'attitude des organismes de presse.

"Bien que les médias tunisiens se soient libérés de leurs chaînes et que le discours public soit plus proche des préoccupations quotidiennes des citoyens, des inquiétudes subsistent. Les conditions pourraient devenir pires que ce qu'elles étaient avant, si les icônes de l'ancien parti au pouvoir reprenaient le pouvoir", a expliqué Houda Ben Belkassem.

Comme l'explique Mourad al-Mazni, "je pense que les médias tunisiens ont l'occasion de prouver qu'ils sont libres et de regagner la confiance des gens, notamment dans la mesure où nombre de sujets autrefois tabous sont désormais traités de manière candice."

Maha Al-Khamousi ajoute : "Franchement, les médias tunisiens sont plus proches des préoccupations des citoyens. Cela est manifeste. Nous ne voyons plus d'actes d'aliénation. Tous les groupes intellectuels peuvent désormais s'exprimer librement dans les médias."

"Après les difficiles années que les médias tunisiens ont enduré, ils ont fini par obtenir cette liberté longtemps souhaitée. Mais l'ensemble des organismes de médias doivent rester prudents quant à cette liberté. Sans les garanties nécessaires, le risque existe qu'elle disparaisse", explique pour sa part Neji Bghouri, le secrétaire général du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).

Il ajoute que remplacer l'ancien Code de la presse par une nouveau est une exigence certaines à ce stade. Il explique également que l'Agence de communication externe doit être fermée, ajoutant que l'ancien régime récompensait ceux qui suivaient ses ordres et punissaient les désobéissants.

"Nous estimons que la fermeture du ministère de l'Information ne résoudra pas les problèmes", a expliqué Walid Ahmed Ferchichi, journaliste à Haqaiq.

"Nous devons reformuler le Code de la presse, revoir le réglement de la profession, accorder au SNJT les pleins pouvoirs en tant qu'institution indépendante pour qu'il puisse mener à bien sa mission, à savoir défendre les droits des journalistes tunisiens. Seul le SNJT a le doit d'émettre des cartes de journalistes. Lui seul peut définir la profession de journaliste, loin de toute confusion, notamment après les nombreuses violations dont nous avons entendu parler ces dernières années, comme l'octroi de ces cartes aux secrétaires généraux des partis politiques ou à de nombreux outsiders", ajoute-t-il.

Ferchichi parle également de la question des accréditations et de la protection légale des journalistes en ligne.

"Nous pouvons affirmer avec confiance que cette nouvelle ère les soutiendra. Il n'est pas exagéré de dire que libérer les médias et restaurer la confiance du public dans les médias est la seule véritable soupape de sécurité contre les évènements politiques, sociaux ou économiques", a-t-il conclu.

"Les médias tunisiens se sont retrouvés dans un état de chaos durant les premiers jours du soulèvement. Mais le gouvernement provisoire a réussi à garder le contrôle de cette nouvelle liberté et même à l'utiliser pour son propre bien. La chaîne de télévision nationale a seulement renoncé au chiffre 7, mais a continué à atténuer les informations", expliqué Mahib Al-Mohamadi.

Fatine Hafsia, de Nationale TV, explique que Tunis 7 a tenté de changer sa couverture juste avant la chute du régime, "mais il était trop tard. Le 14 janvier a été une journée exceptionnelle pour les médias, par rapport au 13 janvier, par exemple", affirme-t-elle.

"Mais les responsables des journaux continuent de brider les médias. Inconsciemment et sous l'impact du choc politique, ils ont maintenu leur ton conservateur et pro-régime", déclare Hafsia.

"Alors que de nombreux collègues de la profession remarquaient le caractère très superficiel de la couverture médiatique, nous avons décidé de les placer devant leur responsabilité historique. Nous avons refusé toute censure sur les rapports que nous produisions. Cela a été le cas du rapport que j'ai produit sur les manifestations dans les rues de Tunisie et sur la présence de l'ancien parti de gouvernement, le Rassemblement démocratique constitutionnel, dans l'actuel gouvernement", précise-t-elle.

Elle ajoute que sa chaîne a créé des émissions-débats, diffusé des débats politiques et donné la parole aux citoyens pour la première fois.

sourse : Maghrebia

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